Combien de fois avez-vous dit oui alors qu’au fond de vous, tout votre être voulait dire non ?
On vous a peut-être appris que refuser faisait de vous quelqu’un de « méchant », que cela ne se fait pas, qu’il faut se sacrifier, prendre sur soi, faire plaisir, être accommodant·e…
Mais quand vous faites cela, qu’est-ce qui se passe pour vous ?
Lorsque vous dites oui alors que vous souhaitez dire non, c’est en réalité à vous-même que vous dites non.
Et votre cerveau enregistre ce message silencieux mais dévastateur : « Je passe après les autres, je vaux moins, mes désirs ne comptent pas… je ne compte pas. »
C’est ainsi que, petit à petit, se fragilise l’estime de soi.
En coaching, on parle beaucoup de la capacité à poser ses limites, car c’est un pilier essentiel du développement personnel. Dire non, ce n’est pas être dur·e, indifférent·e ou égoïste. C’est simplement respecter votre espace, vos besoins, vos valeurs.
C’est dire à votre cerveau : « Je compte. Je suis important·e. Je me respecte. »
Et ce simple geste, qui paraît parfois si difficile, est en réalité un pas de géant vers une meilleure confiance en soi, une meilleure affirmation de soi et une vie plus alignée avec ce que vous voulez vraiment.
Alors la prochaine fois que l’on vous demandera quelque chose, avant de répondre oui automatiquement, prenez une seconde pour vous poser la question :
« Qu’est-ce que moi, je veux ? »
Parce qu’un vrai oui, un oui aligné, un oui qui vous respecte, ça change tout.
Finalement, dire non, c’est vous dire oui à vous. Un oui pour votre bien-être, et pour votre amour-propre.
Et, comme tout le monde, vous le méritez.
